vendredi 16 juillet 2010

Camping trip

Le camping aux Etats-Unis pourrait se comparer à un demi en terrasse à Paris : quand les beaux jours arrivent, on ne pense qu'à ça!
Aussi avons nous accepté avec joie, et un brin d'excitation juvénile, l'idée de partir un week-end en camping avec Chris, sa copine Mary, et quelques uns de leurs amis, tous Américains, bien entendu. Départ prévu le vendredi matin, arrivée après 2h30 de route dans l'état du Michigan, au bord du lac du même nom.
Nous avons donc préparé nos affaires la veille du départ :

Pour Mickaël et moi : maillots de bain, brosse à dents/dentifrice, un petit savon, une serviette chacun, ainsi qu'un short, un tee-shirt et des tongs. Mary nous prête sa tente, on a emporté également quelques couvertures et voilà.


Pour Mary et Chris, c'est une autre affaire : en plus du minimum vital que nous avons emmené (je rappelle que nous ne partions que pour deux nuits...), ils ont aussi pris un matelas gonflable (mais un vrai, de 20 cm d'épaisseur, qui se gonfle à l'aide d'une pompe électrique!), un oreiller chacun, des matelas de plage, deux glacières, deux chaises de camping avec le petit emplacement prévu dans l'accoudoir pour y mettre sa bière, le barbecue modèle réduit, le spray répulsif anti-insectes, la crème solaire, la casquette qui va avec (en fait c'était une visière pour Mary, ça fait plus stylé), la lampe torche, un super canif... Je pourrais continuer longtemps.

Bon. Ok. On avait l'air de pouilleux à côté d'eux, mais leur escapade ne s'appelait plus vraiment du camping...!

Nous sommes arrivés sur place en fin d'après-midi (ben oui, ça demande du temps de préparer tout ce matériel!), après avoir fait un détour par un magasin consacré à la chasse et à la pêche, où Chris a fait le plein de nouveaux hameçons (notre coloc' est un fana de pêche). C'est dans ce même magasin que nous avons vu, pour la première fois, le rayon des armes à feu. No comment.

Quelle ne fut pas la stupéfaction des autres quand ils ont constaté que nous n'avions pas de chaises de camping!! Impensable! Nous :" Euh, ben... C'est pas grave, on n'a qu'à s'asseoir sur ce banc..."

C'est ce qu'on a fait, et puis, de temps en temps, on squattait les chaises des autres :-)

On a mangé du maïs grillé,

et on a joué au "Horseshoes" et au "Cornhole"; Horseshoes ça veut dire fer à cheval. Le principe est un peu le même que la pétanque, sauf qu'il faut lancer un fer à cheval de façon à ce qu'il touche un piquet en ferraille planté dans le sable.

Le Cornhole, ça consiste a jeter des petits sacs remplis de maïs dans une caisse percée, posée à l'envers. C'est marrant, après quelques bières...

Tous les terrains de camping sont équipés de sites pour le feu ce qui donne, il est vrai, un côté très convivial aux soirées.

Nous sommes allés nous baigner dans le lac Michigan, qui tient définitivement plus de la mer intérieure que du lac!

Une bonne expérience, qui nous a même convaincu d'acheter nos propres chaise de camping! Vous aurez reconnu le Millenium Park, où nous ne faisons pas ici vraiment figure d'innovateurs...! Tout le monde se trimballe sans complexe avec sa chaise pliante!

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jeudi 15 juillet 2010

Pink Martini

Tout l'été, au Millenium Park, des concerts gratuits sont donnés pour le bonheur de tous. Le Millenium Park est un des espaces verts de Chicago les plus réussis! Assez récent (2004), il comporte notamment le Jay Pritzker Pavillon, qui est une véritable scène ouverte sur l'immense pelouse où tout Chicago se presse aux beaux jours. L'idée est de venir y pique-niquer en fin de journée tout en écoutant de la musique dans un cadre plus qu'agréable. La plupart du temps, il s'agit de musique classique.

En cette fin juin, c'est le célèbre groupe Pink Martini qui est venu jouer les plus connues de ses chansons à Chicago. Génial! Le temps est un peu menaçant mais peu importe, j'emmène parapluie et ponchos, et je réserve deux des sièges dans les rangs qui se trouvent en accès libre entre la scène et la pelouse. Mickaël doit me rejoindre en sortant du travail.


Quelques gouttes commencent à tomber, pas grave, j'enfile mon poncho, je déplie le parapluie, il fait très chaud, l'eau peut bien continuer à tomber, ça ne me fera pas fuir. Les gens autour de moi semblent adopter la même attitude, je suis donc confortée dans mon choix.
La pluie s'intensifie (beaucoup), et les gardiens du parc commencent à suggérer aux gens d'aller s'abriter sous un préau situé juste à côté de la scène. J'hésite, mais je ne veux pas lâcher mes places, et puis de toute façon je suis bien protégée. Il pleut quand même VRAIMENT beaucoup...
Mickaël arrive, sous un poncho acheté en catastrophe au 7-Eleven, et il n'a même pas le temps d'essayer de s'asseoir qu'un type de la sécurité ordonne aux gens d'aller s'abriter ou de se tirer d'ici, pour cause d'alerte à la tornade!
Soit, on va donc se replier sous ce fameux préau, à moitié inondé, dans lequel il fait une chaleur étouffante, et où les odeurs corporelles sont, disons légèrement exacerbées...!

Entre temps, nous avons retrouvé Jessie, une copine américaine venue assister elle aussi au concert.


Nous sommes donc tous parqués ensemble, et les types de la sécurité tentent de faire encore entrer du monde en nous faisant reculer vers le fond : "MOVE BACK!!!"


C'est alors que nous entendons retentir des sirènes inhabituelles, particulièrement fortes : ni ambulances, ni police, ce sont bien des sirènes d'alerte à la tornade qui retentissent dans toute la ville depuis le haut des buildings!!


"TORNADO! TORNADO! MOVE BACK!!" Les gars de la sécurité ne sont pas là pour rigoler, et d'ailleurs on n'a pas trop envie de plaisanter avec eux... Au bruit des sirènes et des trombes d'eau qui tombent, s'ajoutent les éclairs qui déchirent le ciel suivi (de très près!!) par un tonnerre assourdissant. Ok, là, c'est la tornade. Bon. On attend sagement, on n'a pas trop le choix, puis 20 minutes plus tard, les sirènes s'arrêtent, la pluie diminue et tout le monde sort de son abri.
Le concert a-t-il été maintenu? OUI!!! C'est donc sur des sièges trempés, et avec les habitants de Chicago (trempés eux aussi) les plus motivés que nous avons, finalement, pu entendre la douce voix de China Forbes fredonner : "Amado mio" ou encore "Je ne veux pas travailler..."
Instant de magie, un arc-en-ciel s'est installé en toile de fond à la fin du concert, comme un clin d'œil à notre ténacité!

Un concert surréaliste et immémorable, une petite montée d'adrénaline, et la découverte d'un nouvel aspect de la vie à Chicago découvert ce soir-là!
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mardi 13 juillet 2010

Vancouver

Dernière ville visitée lors de ce voyage, Vancouver est un peu part puisque, forcément, nous avons dû franchir la frontière Canadienne pour nous y rendre.

Premiers pas en territoire canadien pour tous les deux! Vancouver a pas mal de similitudes géographiques avec Seattle, étant également construite au milieu des eaux. L'impression y est cependant beaucoup plus saisissante qu'à Seattle.

Le ballet des hydravions est impressionnant!

De même que le nombre de cargos en attente!

Nous n'avons pas eu le sentiment d'être réellement dépaysés par rapport aux grandes villes américaines que nous avions traversées. L'architecture y est plus ou moins la même, la langue évidemment ne change pas, et on retrouve beaucoup d'enseignes américaines.

Vancouver est cernée par les eaux, mais aussi par les forêts. Certaines d'entre elles sont des parcs nationaux, et on trouve un peu partout des ponts suspendus, qui sont un des symboles de la ville.

Après 3 jours en Colombie Britannique, nous avons repassé la frontière, dans l'autre sens. Les contrôles sont beaucoup plus rigoureux : la voiture est prise en photos par au moins 5 appareils (et donc ses occupants aussi), les papiers sont examinés à la loupe, et l'attente est beaucoup plus longue : 2 heures au retour contre à peine 20 minutes à l'aller! Welcome back in the USA!

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lundi 12 juillet 2010

Seattle

Changement d'Etat et arrivée à Seattle!


Seattle, l'extrême nord-ouest des Etats-Unis; ville qui vit naître le mouvement grunge au début des années 90 : Pearl Jam, Nirvana, Alice in Chains, Soundgarden... Tous viennent de Seattle.

C'est à Seattle, plus anecdotiquement, qu'ouvrit le premier Starbucks Coffee :


C'est en ces lieux que la serveuse a tenté de me mettre à l'aise en nous voyant prendre des photos : "Don't be embarassed, everybody does that! :-)" Soit.


L'emblème architectural de la ville est le Space Needle, tour construite en 1962, aux allures de vaisseau spatial, servant aujourd'hui de poste d'observation pour les touristes.


Il existe bon nombre d'endroits dans la ville où la vue est vraiment impressionnante, comme dans ce parc, aménagé sur le site d'une ancienne usine. Le paysagiste a eu l'idée de génie, très controversée à l'époque, de garder une partie de l'infrastructure de l'usine et de l'intégrer au paysage. Résultat saisissant, et très réussi!


Pike Place Market : l'un des lieux les plus connus et les plus fréquentés de Seattle. Ici se tient un marché quotidien, où l'on trouve avant tout et traditionnellement du poisson. C'est un immense marché couvert où l'on peut trouver absolument de tout, des légumes aux beignets tous chauds, en passant par toutes sortes d'objets artisanaux. C'est un incontournable de la ville!

Une autre figure connue de Seattle est cette sorte de troll géant, semblant sortir de terre et attraper dans sa main une coccinelle Volkswagen. Pourquoi? Aucune idée...

Petit tour par l'Université de Seattle

Puis par l'une des plages

Vue sur les larges avenues de Seattle, bien américaines :

Et le port de marchandises, assez étendu :

En s'éloignant de downtown, le centre d'affaires, où se concentrent tous les buildings, on retrouve des maisons américaines traditionnelles :

Pour finir, une vue sur Seattle by night!


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