A San Francisco, on monte, on descend, on remonte, on redescend, et hop on monte encore. C'est ici que nous avons réalisé à quel point Chicago était plat (topographiquement bien sûr, Chicago est tout sauf plat par ailleurs!). Il faut donc de bonnes jambes pour arpenter les rues, et quand on veut se reposer un peu, on chope un streetcar, quasiment au vol!
Les voitures garées doivent avoir tourné leurs roues de façon à empêcher toute "glissade" malencontreuse :
L'emblème de la ville, c'est bien sûr le Golden Gate Bridge. Tout le monde le connaît, tout le monde en a vu des images : et bien le voir de près c'est vraiment impressionnant, et le traverser en vélo et pouvoir le toucher, c'est tout simplement inoubliable!
Aller en vélo, retour en ferry, traversée de la baie avec une vue magnifique sur Sausalito, que le Golden Gate connecte à San Francisco.
Pendant la traversée, on a également une vue imprenable sur Alcatraz, que nous avons visité. On y accède en ferry (environ 15 minutes), puis on débarque sur l'île à la prison légendaire, qui "accueillit" notamment Al Capone, figure de Chicago!
On peut voir à quoi ressemblaient les cellules du temps où Alcatraz était un pénitencier fédéral de 1934 à 1963.
San Francisco compte l'un des plus grands Chinatown des US. A Chicago on se contente d'une rue, ici c'est une quarantaine de blocks. Autant dire que le dépaysement est grand. Nous avons eu la chance de parcourir ce quartier en bénéficiant d'une visite guidée, mais comme nous n'étions pas logés très loin, nous l'avons traversé plusieurs fois.
Bon, même si c'est un quartier chinois, occupé par des Chinois à 90%, les Américains ne parviennent pas à réprimer leur envie de "marquer" leur territoire...
Autre quartier à forte personnalité : Castro. Le quartier gay, celui qui a vu élire Harvey Milk (premier superviseur ouvertement gay de San Francisco). Le quartier où les manifestations pour les droits civiques des homosexuels dans les années 70 ont été un des points de départ du combat pour l'égalité entre les citoyens, quelle que soit leur orientation sexuelle. Je ne peux que vous recommander fortement de voir l'excellent film éponyme qui dépeint très bien les difficultés auxquelles était confrontée la communauté homosexuelle dans le San Francisco de l'époque, et aux US en général.
Harvey Milk, à la fenêtre de son QG de campagne:
Le dernier quartier sur lequel je veux dire un mot se nomme "Haight-Ashbury". Il s'agit de l'ancien quartier hippie, aux rues parées de maisons victoriennes plus belles les unes que les autres. Janis Joplin y a traîné sa guitare, il y règne un parfum surrané d'insouciance, même si les hippies sont devenus chics, et que le "summer of love" paraît bien loin... Avec un peu d'imagination (mais sans LSD), on parvient à entendre l'écho des musiques de Joan Baez ou des Doors...
Ah oui, une dernière chose sur San Francisco, la meilleure période pour s'y rendre, c'est septembre-octobre, au moment de l'été indien. De juin à août, la ville est souvent noyée dans le brouillard, et il y fait même assez froid! Blague d'un guide touristique : "A quoi reconnaît-on un touriste à SF en été? C'est le seul à se promener en short et en tongs quand tous les locaux sont en manteaux!" (petit rire sarcastique...)
Cette première étape nous a enchantés, c'est presque avec regret que nous sommes allés chercher la voiture de location pour commencer, véritablement, notre road-trip!
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